Au cœur du programme économique des candidats à l’Election présidentielle, l’amélioration des rentrées fiscales est un enjeu fort pour l’Etat. Fer de lance de cette démarche, l’administration ne cesse de renforcer la portée et l’efficacité les contrôles fiscaux. Dans ce cadre, elle obtient des moyens humains, technologiques et juridiques toujours plus contraignants pour les entreprises.

L'article 14 de la loi de finances rectificative pour 2016 en est l’illustration la plus récente. Cette évolution réglementaire apporte des modifications légères révolutionnant pourtant le Contrôle Fiscal des Comptabilités Informatisées (CFCI) en étendant l’accès aux données élémentaires et en créant une forme de contrôle automatisé à distance.

Plus que jamais, le FEC, les données élémentaires, votre capacité à rendre compte, transaction par transaction du traitement fiscal de l’activité de l’entreprise deviennent critiques. Cependant elles posent un certain nombre de problèmes aux entreprises ; en matière de disponibilité des données et documentations exigibles, d'extraction, de traitement et mise à disposition de ces données dans le court délai imposé de quinze jours.